L’exposition a été rendue possible par une campagne de restauration d’envergure des œuvres de l’artiste conservées dans plusieurs musées et mairies d’Ile-de-France, menée par le Musée Français de la Carte à Jouer.
Né à Meudon en 1865, Constant Pape côtoie dès son jeune âge les peintres de plein-air qui viennent poser leur chevalet dans les clairières et sous-bois de Meudon et Clamart. Son père tient en effet une auberge où convergent des paysagistes rattachés à l’École de Barbizon comme Louis Français, l’ami et protecteur des Impressionnistes Antoine Guillemet, ou encore Paul Trouillebert. A leur contact, il développe un goût prononcé pour la peinture de paysage qu’il aiguise en suivant l’enseignement de Français puis de Guillemet.
Un séjour à Auvers-sur-Oise l’amène à s’intéresser aux motifs chers aux Impressionnistes et à éclaircir sa palette, dans des compositions au larges ciels ou de petites pochades prises sur le vif où il étudie les effets de la lumière sur l’eau, gardant toutefois une fidélité au style classique hérité de ses maîtres, nourrissant une profonde admiration pour Corot. Ses vues de l’ouest francilien sont présentées chaque année au Salon des Artistes français de 1886 à 1914, puis en 1920 (et à titre posthume en 1921), et il obtient une médaille d’Or pour un grand paysage intitulé Les Brillants à Meudon en 1913, conservé à Issy-les-Moulineaux. Il complète ses revenus en exerçant comme restaurateur d’œuvres d’art tout en étant actif sur les grands chantiers de décor de mairies de banlieue (Villemomble, Noisy-le-Sec, Clamart, Fresnes, Vanves). Il effectue un séjour dans le Cotentin où il peint sur le motif (Saint-Vaast-la-Hougue et Barfleur) puis à l’île d’Yeu et au Luxembourg après avoir reçu un prix de peinture.
Un catalogue coédité avec les éditions Liénart et une programmation culturelle dédiée (conférences, actions de médiation) accompagneront l’exposition.
Né à Meudon en 1865, Constant Pape côtoie dès son jeune âge les peintres de plein-air qui viennent poser leur chevalet dans les clairières et sous-bois de Meudon et Clamart. Son père tient en effet une auberge où convergent des paysagistes rattachés à l’École de Barbizon comme Louis Français, l’ami et protecteur des Impressionnistes Antoine Guillemet, ou encore Paul Trouillebert. A leur contact, il développe un goût prononcé pour la peinture de paysage qu’il aiguise en suivant l’enseignement de Français puis de Guillemet.
Un séjour à Auvers-sur-Oise l’amène à s’intéresser aux motifs chers aux Impressionnistes et à éclaircir sa palette, dans des compositions au larges ciels ou de petites pochades prises sur le vif où il étudie les effets de la lumière sur l’eau, gardant toutefois une fidélité au style classique hérité de ses maîtres, nourrissant une profonde admiration pour Corot. Ses vues de l’ouest francilien sont présentées chaque année au Salon des Artistes français de 1886 à 1914, puis en 1920 (et à titre posthume en 1921), et il obtient une médaille d’Or pour un grand paysage intitulé Les Brillants à Meudon en 1913, conservé à Issy-les-Moulineaux. Il complète ses revenus en exerçant comme restaurateur d’œuvres d’art tout en étant actif sur les grands chantiers de décor de mairies de banlieue (Villemomble, Noisy-le-Sec, Clamart, Fresnes, Vanves). Il effectue un séjour dans le Cotentin où il peint sur le motif (Saint-Vaast-la-Hougue et Barfleur) puis à l’île d’Yeu et au Luxembourg après avoir reçu un prix de peinture.
Un catalogue coédité avec les éditions Liénart et une programmation culturelle dédiée (conférences, actions de médiation) accompagneront l’exposition.
Étude pour Le Dimanche à la fontaine Sainte-Marie, forêt de Meudon, 1901. Huile sur toile, 99 × 131 cm. Gray, musée Baron Martin, inv. GR.93.601 © Ville de Gray
Info+
Musée Français de la Carte à Jouer
16 Rue Auguste Gervais
92130 Issy-les-Moulineaux
01 41 23 83 60
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01 41 23 83 60